Après le secteur de l’éducation paralysé par le mouvement des syndicats enseignants, les quotidiens reçus jeudi à l’APS redoutent des perturbations dans le secteur de la santé suite au dépôt d’un préavis de grève par l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum. ’’Après le secteur de l’éducation, les agents de la santé sont en ordre de bataille’’, souligne Vox Populi qui note que le mouvement And Gueusseum ‘’fait monter la température avec le dépôt d’un préavis de grève et un plan d’actions de feu pour les mois de février et mars’’. Selon Sud Quotidien, ‘’l’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum a constaté pour le déplorer (….) + l’immobilisme et l’inertie du ministère de la Santé et de l’Action sociale quant la signature du protocole d’accord avec le gouvernement’’. ’’Le pouvoir a, par ces temps qui courent, fort à pacifier le front social. Alors que la grève des enseignants s’intensifie, And Gueusseum a lui aussi décidé de secouer le gouvernement pour faire tomber les sous. C’est dans ce cadre qu’elle a déposé un préavis de grève couvrant la période du 16 juillet au 31 décembre 2022 pour l’ouverture de négociations’’, souligne La Tribune. L’Alliance des syndicats autonomes de la santé (ASAS) And Gueusseum est aussi ‘’sur le pied de guerre’’ pour ‘’exiger la signature d’un protocole d’accord ainsi que de nombreuses autres revendication’’, dit Kritik. ’’Après les remous dans l’éducation, la santé contaminée’’, note le quotidien Bës Bi Le Jour qui écrit : ‘’ C’est un front social en ébullition. La Santé a chopé le virus de la grève, après l’Education. L’Allian – ce des syndicats autonomes de la santé (Asas) a décidé de rejoindre les enseignants dans leur mouvement d’humeur’’. En politique, WalQuotidien relève Macky Sall ’’met le cap sur les législatives’’ prévues en juillet en débauchant des opposants. ’’Malgré la secousse provoquée lors des dernières élections territoriales par l’opposition victorieuse dans des villes très stratégiques comme Dakar,Thiès, Ziguinchor, Macky Sall ne s’avoue pas vaincu. Au contraire, en bon stratège politique, Macky Sall n’a pas attendu longtemps pour mettre en branle sa machine de guerre politique. Il ne perd pas de temps pour se refaire une santé politique avant les élections législatives prévues du 31 juillet prochain’’, écrit Walf. ’’Le maire de la Médina, Bamba Fall, est le premier à mordre à son hameçon. Ce coup lui permet de respirer un peu à Dakar, la capitale que Barthélémy Dias et ses camarades ont presque fini de quadriller’’, ajoute la publication.