L’affaire dite Dubaï Porta Potty défraie la chronique. Plusieurs célébrités africaines dont des sénégalaises sont citées. Des pratiques qui mettent en scène des filles réalisant les fantasmes de certains milliardaires arabes: coucher avec plusieurs hommes à la fois, avec des chameaux ou autres animaux, coucher avec des adolescents de 14ans…
Invitée à l’émission Jury du dimanche (JDD), sur iRadio et Itv, Thérèse Faye Diouf, l’administratrice générale du Fonds de garantie des investissements prioritaires (Fongip) a été interpellée sur le sujet.
« Il faut un retour à nos valeurs. Le président Senghor disait l’enracinement et l’ouverture mais aujourd’hui, nous avons plus besoin de cet enracinement. Nous femmes, nous avons cette responsabilité de bien éduquer les enfants surtout les filles. Je ne peux pas comprendre qu’une femme puisse accepter des actes de telle nature », a-t-elle laissé entendre.
Non sans regretter le fait que « le paraître » a pris beaucoup de place « dans nos mentalités actuelles. On voit l’argent couler à flot et on ne s’intéresse pas à ce qui se passe derrière. »
Thèrèse Faye DIOUF invite ainsi, l’État à « identifier » ces personnes et « à prendre ses responsabilités. » « Le fondement c’est que quand nous sommes sénégalaises, un pays de croyants, on ne doit même pas penser à poser de tels actes. Ça pose un problème à mon niveau », a-t-elle pesté.( Selon Dakar 24)