Ce Jeudi 09 Mars s’est tenu un Atelier de partage avec les parlementaires du REPES, des résultats de sondage sur la révision du Code de la pêche, des travaux sur le transfert de technologie, l’installation des usines de farine de poisson et sur les concessions.
En effet, les principaux partenaires de mise en œuvre sont, entre autres les structures gouvernementales, réunissant le secteur privé, des organisations professionnelles de la pêche, des universités et des instituts de des Moyens d’existence, des (ONG) dans le secteur de la pêche, de la Biodiversité.
La vision du projet se présente comme un système de gestion des pêches durable, équitable et inclusif, établi d’ici 2024, avec comme objectifs : la conservation de la diversité biologique, la régénération des stocks prioritaires, le renforcement de la résilience des communautés et de la sécurité alimentaire.
Mais aussi pour une contribution accrue au PIB et au niveau de vie des populations.
Aujourd’hui, les principaux résultats stratégiques attendus du projet sont: sont au nombre six (06):
- la demande et l’engagement des parties prenantes en faveur d’une gestion des pêches plus résiliente, plus responsable et plus équitable sont renforcés;
- la capacité de prise de décisions adaptative et fondée sur des données probantes est renforcée;
- la capacité institutionnelle de cogestion décentralisée des pêches à tous les niveaux de gouvernance est renforcée;
- les initiatives qui encouragent efficacement le changement de comportement en faveur de pratiques de pêche résiliente sont mises à l’essai et renforcées;
- l’efficacité de la performance des moyens d’existence des acteurs le long des chaînes de valeur de la pêche durable est améliorée;
- la formulation et la mise en œuvre des politiques à l’appui d’une gestion résiliente et équitable des pêches sont renforcées.
Cependant, l’une des difficultés majeures à l’atteinte résultats précités, réside dans l’absence de participation de tous les acteurs et particulièrement les élus.
Ainsi, tenant compte du rôle crucial des parlementaires et des élus en matière de contrôle de l’action du gouvernement sur la pêche, de vote des lois et d’évaluation des politiques publiques, il est nécessaire qu’ils soient informés sur l’avis des acteurs locaux par rapport à la révision du Code de la pêche, les travaux sur les concession et l’installation des usines de Farine de poisson.
Dès lors il s’agit d’accroître les capacités d’influence des acteurs de la pêche sur les politiques publiques au Sénégal, grâce à la mise en place d’alliance formelle et au renforcement des capacités des élus.
Il faut reconnaître que le Sénégal dispose de six (6) usines de transformation de farine et d’huile de poisson agréées par MPEM. Africa Feed, Afrique Azote, Barna Sénégal, Beel Meal, Oméga Fishing et Saint-Louis Sea production
• Les usines de transformation de farine de poisson ont des capacités de traitement un potentiel de prévision 80 à 100 tonnes par jour.
• Pour 1 kg de farine de poisson, il faut 150 kg de résidus, qui ne sont pas destinés à la consommation.
• La sardinelle principale l’espèce exploitée, constitue la principale source de protéines d’origine animale, d’emplois et de revenus des professionnels de la pêche artisanale.
En 2020, la quantité de farine de poisson exportée a été de 7.356,15 tonnes pour une valeur commerciale de 3,91 milliards de FCFA soit 2,52 % du volume des exportations d’origine sénégalaise.
Adja Djité