Depuis quelques années, le Sénégal est confronté à de réelles crises politiques.
Après la crise sanitaire, née de l’apparition du covid-19, qui a considérablement
secoué la vie économique et sociale de tous les Etats, notre pays connaitra en mars
2021 l’un des événements les plus tragiques depuis son accession à
l’indépendance. Les manifestations avaient causé des conséquences humaines et
matérielles très lourdes. Ce qui avait poussé au Chef de l’Etat, Son Excellence
Macky SALL, de dire « plus jamais ça au Sénégal » lors de son adresse à la
Nation.
Ainsi, l’accalmie ne durera que deux années avant la reprise des manifestations
violentes de l’opposition qui paralysèrent lamentablement notre économie qui
tentait de se relever peu à peu des situations d’instabilité.
En effet, notre pays, jadis stable, est entrain ces derniers jours, de vivre des
périodes méconnaissables et méconnues de l’homo senegalensis. On assiste de
plus en plus à des scènes regrettables de violence, de vandalismes et de saccages
de biens publics et privés mais aussi de comportements impropres à la vie en
société, de pertes de valeurs morales…
Par ailleurs, toutes ces situations devraient nous amener à réfléchir pour sauver
notre pays des sauvageries humaines.
Dans ce cas, nous devons dans un premier temps, revoir nos relations avec nos
guides religieux, nos chefs coutumiers, nos parents, nos ainés. Leur parole vaut
comme disait l’adage « un pesant d’or ».
En Afrique, les anciens ont toujours eu une position de lanceurs d’alerte, de
conseillers. Ils contribuent le plus souvent à l’apaisement de notre climat social.
Cependant, on constate, depuis un certain temps, une dégringolade de cette
hiérarchisation sociale à travers surtout les réseaux sociaux et pouvant conduire
inéluctablement à l’affaissement de nos communautés.
En outre, secondo, notre conscience citoyenne doit nous amener à travailler pour
l’instauration d’une paix durable au bénéfice de l’ensemble des composantes de
notre population. A ce titre, l’Etat comme l’opposition, la société civile, la
jeunesse devra tous s’engager, dans un parfait élan de solidarité à bâtir un Sénégal
stable, rayonnant, attractif, futuriste…
Toutefois, pour réussir ce pari, nous devons améliorer nos rapports avec nos
institutions, nos autorités coutumières, politiques, administratives et judiciaires.
De ce fait, tous les sénégalais épris de paix et de justice doivent faire confiance à
notre Justice, garante de l’égalité de tous les citoyens devant la loi
Monsieur Samba BALDE, Consultant en Relations internationales
Expert en Genre et Consolidation de la Paix