Dans le cadre de la phase 1 du projet TER, l’analyse des risques a révélé une situation préoccupante concernant les circulations quotidiennes. La coexistence des trains métriques avec les trains voyageurs du TER présente des risques de déraillement, compromettant ainsi la sécurité des trains voyageurs, a déclaré Cheikh Ibrahima Ndiaye, Directeur général de Senter.
Depuis la mise en service du TER de Dakar en janvier 2022, et par mesure de sécurité dans un nouvel environnement d’exploitation (voies électrifiées, trains à haute vitesse), les trains des opérateurs miniers (GCO et ICS) circulant sur la voie métrique adjacente aux voies standards du TER ne peuvent plus circuler sur le tronçon « Dakar – Sébikhotane » entre 5h et 23h, horaires de circulation des TER.
Soucieux de rentabiliser l’importante rénovation de la voie métrique entre Dakar et Sébikhotane, la SENTER, en tant qu’Autorité de Sécurité ferroviaire, a mandaté CERTIFER, un organisme indépendant spécialisé dans l’évaluation de la conformité aux normes et règlements des transports guidés. Cette initiative vise à lever les contraintes liées à la concomitance des circulations et à optimiser l’utilisation de l’infrastructure.
Pour maîtriser les risques autour de la ligne, un audit de sécurité a été réalisé. Cet audit vise à identifier et gérer les dangers liés à la voie métrique et à la voie standard, tant pour la sécurité des personnes que pour celle des circulations ferroviaires.
Les différentes parties signataires ont salué la réactivité du ministre ainsi que son engagement envers ce projet qu’ils ont tant attendu.
Prenant la parole, le ministre s’est dit honoré de voir la concrétisation de cette convention sous sa tutelle. Selon lui, cela témoigne du haut niveau de sécurité du réseau ferroviaire national.
Il a profité de la cérémonie pour réaffirmer son engagement à développer le trafic ferroviaire, afin de faire le secteur ferroviaire un véritable fer de lance du développement économique et durable du pays.